La myrrhe est une résine provenant de divers petits arbustes, le plus célèbre étant le balsamier (Commiphora myrrha, Balsamodendron myrrha ou Commiphora abyssinica), originaire d’Arabie, d’Éthiopie, de Somalie et des côtes de la mer Rouge. Les caravanes de chameaux transportaient déjà la myrrhe, considérée plus précieuse que l’oliban, qui a suscité un enthousiasme équivalent dans l’Antiquité. Parfois deux fois plus coûteuse que l’oliban, la myrrhe était réputée être l’autre composante du parfum divin : associé à l’esprit et au ciel, l’oliban représentait la partie masculine, tandis que la myrrhe, associée au corps et à la terre, incarnait la partie féminine. Son odeur était perçue comme l’essence de la sensualité terrestre.
La myrrhe varie du brun foncé au rouge orangé de la cornaline et est souvent opaque. Elle renferme de manière concentrée l’énergie de la terre, ce qui lui confère le pouvoir de nous connecter à celle-ci et la capacité d’apaiser, de recentrer et d’intensifier. Une fumigation à la myrrhe est idéale pour se réancrer, retrouver une stabilité, apaiser les tensions et clarifier l’esprit.
Légende grecque :
Le mythe de Myrrha illustre l’interdit de l’inceste :
Myrrha, également connue sous le nom de Smyrna, fille de Thias, roi d’Assyrie, fut haïe par Aphrodite car elle omettait de lui rendre hommage. La déesse insuffla à la jeune fille un amour dévorant pour son propre père. Avec l’aide de sa nourrice, Smyrna réussit à tromper son père et à partager son lit pendant douze nuits consécutives. Lorsque Thias découvrit la supercherie, il se lança à sa poursuite avec l’intention de la tuer. Fuyant, elle parvint au pays des Sabéens, dans le sud de l’Arabie, où les dieux la métamorphosèrent en arbre à myrrhe.
Cet encens est vendu par sachets de 30 grammes
Comme toutes résines d’encens la myrrhe nécessite un charbon pour se consumer et libérer son essence
Charbons en vente sur la boutique.
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