Le benjoin est une résine parfumée produite par l’écoulement résultant d’incisions pratiquées sur le tronc des styrax de Sumatra, d’Asie du Sud-Est, de Thaïlande et du Laos.
Selon son origine, différentes variétés de benjoin sont rencontrées :
* Benjoin de Sumatra (de couleur grise à noire) issu du « Styrax Benzoin »
* Benjoin du Siam (de couleur ocre), également appelé benjoin du Laos, issu du « Styrax Tonkinensis »
Le benjoin, connu sous le nom de « benjoin blanc » (ou djaoui blanc, ou benjoin dragon fly), est un mélange fait à partir de poudre de benjoin de Sumatra et de poudre de Gomme Dammar (environ un tiers de benjoin pour deux tiers de dammar).
Le benjoin a été découvert en Occident par Ibn Battûta qui décrit ainsi sa trouvaille :
« L’arbre à encens est petit, à peine s’il atteint la taille d’un homme. Ses branches ressemblent à celles du chardon ou de l’artichaut ; ses feuilles sont petites, fines ; parfois elles tombent, laissant l’arbre nu… »
En plus de son utilisation dans les rituels indiens, le benjoin a aussi été associé à l’oliban et à la myrrhe dans la liturgie catholique et constitue l’un des composants principaux de l’encens japonais.
Le benjoin est antiseptique et, grâce à ses propriétés cicatrisantes et expectorantes, il est utilisé dans de nombreuses préparations pharmaceutiques. En médecine, il est employé contre les bronchites et les infections des voies respiratoires supérieures, sous forme de pilules ou de teinture de benjoin.
En fumigation, il est utilisé pour purifier les espaces des « énergies négatives ».
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“Il est des parfums (…)
Ayant l’expression des choses infinies
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.”
(Baudelaire, Les fleurs du mal)
Comme toutes résines d’encens le Benjoin nécessite un charbon pour se consumer et libérer son essence
Charbons en vente sur la boutique.
Cet encens est vendu par sachets de 40 grammes
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